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  • Journée scientifique: Bien manger : pourquoi, comment? ou Les effets néfastes de la dénaturation alimentaire sur la santé et les moyens d'y remédier

Journée Scientifique® de Nutrition et de Nutrithérapie

Bien manger : pourquoi, comment?
ou
Les effets néfastes de la dénaturation alimentaire sur la santé et les moyens d'y remédier

Programme:

Les évolutions de l’alimentation : de l’Homo habilis au mangeur du XXI° siècle
Par Eric BIRLOUEZ - Ingénieur agronome (AgroParisTech), sociologue - Enseignant en Histoire et Sociologie de l’Alimentation

Depuis l’apparition sur Terre des premiers représentants du genre Homo il y a 2,5 millions d’années, l’alimentation des hommes n’a jamais cessé d’évoluer. Omnivores dès l’origine, nos lointains ancêtres accroissent progressivement leur consommation de viande au détriment des produits végétaux.

La première grande révolution est celle de la cuisson des aliments : celle-ci aurait favorisé le développement du cerveau, ce qui aurait permis la survie puis le succès de la lignée humaine ! Beaucoup plus tard, l’invention de l’agriculture, il y a « seulement » 12 000 ans, modifie en profondeur le régime alimentaire de nos aïeux et, paradoxalement, les fait entrer dans « l’ère des famines ».

Le Moyen Âge voit s’affirmer la dimension symbolique et de « distinction sociale » de l’alimentation : sur les tables des élites, la viande règne en maître, les légumes sont méprisés et les épices sont consommés en quantités impressionnantes. A la Renaissance, les aliments du Nouveau Monde font leur apparition et le sucre est consommé (chez les plus riches) du début à la fin du repas…

La révolution industrielle du XIX° siècle transforme radicalement les modes de production des aliments. Les habitants des vieux pays industrialisés puis, aujourd’hui, ceux des pays émergents entrent dans l’ère de la « transition alimentaire et nutritionnelle » : le contenu de l’assiette change à nouveau... et favorise l’essor de nombreuses pathologies (obésité, MCV, cancers, diabète, etc).

La notion d’aliment « bon à penser ». Les exemples contrastés des fruits et légumes et de la viande.
Par Eric BIRLOUEZ - Ingénieur agronome (AgroParisTech), sociologue - Enseignant en Histoire et Sociologie de l’Alimentation

L’acte alimentaire ne se réduit pas à sa seule fonction biologique. Il comporte bien d’autres dimensions : sociale, culturelle, hédonique, émotionnelle, symbolique, imaginaire… La notion d’aliment « bon à penser » (Claude Lévi-Strauss) est centrale car elle conditionne, de façon plus ou moins consciente, notre décision d’ingérer un aliment (ou, au contraire, de le refuser).

Sur le plan anthropologique, elle répond au principe d’incorporation, c’est-à-dire à la croyance universelle selon laquelle « nous sommes ce que nous mangeons ». De ce point de vue, deux groupes d’aliments - la viande et les légumes - ont vu leur statut s’inverser totalement au cours de l’histoire (du « bon à penser » au « mauvais » pour la viande, et l’inverse pour les légumes). A travers une approche pluri-disciplinaire, la conférence permettra d’appréhender la complexité de nos représentations et de nos comportements vis-à-vis de l’alimentation et des aliments.

Vitamine C : les nouvelles données de la Recherche. Des réels besoins de l’organisme aux vrais apports des aliments.
Par Inès ARAGON, Ingénieur agronome, PhD. - Ancien Enseignant-chercheur en Nutrition humaine à AgroParisTech (Paris)

La conférence fera le point sur les apports en vitamine C considérés aujourd’hui comme optimum pour prévenir les pathologies dégénératives (cancers, maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies d’Alzheimer ou de Parkinson…). Parallèlement, elle fournira des données précises sur la « vraie » teneur en vitamine C des principaux aliments… c’est-à-dire lorsque ceux-ci parviennent dans l’assiette du mangeur après avoir subi des transformations industrielles puis domestiques plus ou moins nombreuses et intenses.

L’exposé mettra également l’accent sur les facteurs de dégradation de la vitamine C aussi bien lors des process industriels de fabrication des produits agro-alimentaires que dans la sphère domestique (stockage, modes de cuisson…). Enfin, l’intervenante abordera la question « sensible » de l’impact de cette dégradation sur l’apparition de certains contaminants néoformés (molécules néfastes à la santé telles que, par exemple, l’acrylamide).

La supplémentation en anti-oxydants : pour quelles pathologies , lesquels et à quelles doses ?
Par Philippe Danhier, Pharmacien, Diplômé en nutrition humaine

L'intérêt d'une supplémentation systématique en anti-oxydants pour l'ensemble de la population est-il bien réel ?. Les recommandations nutritionnelles du PNNS (programme national nutrition santé) sont-elles suffisantes et bien perçues ?

Des publications récentes donnent un éclairage nouveau sur l'effet "molécules signaling" des espèces réactives de l'oxygène et de l'azote dans la régulation du système redox de certaines fonctions métaboliques essentielles.

Cet exposé fera le point d'actualité dans la régulation physiologique des cellules et donnera une orientation raisonnée des conseils en supplémentation par les anti-oxydants et en nutrition par les aliments en fonction des populations cibles.

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